Pour une lecture dans les meilleures conditions, je vous conseille d’utiliser un casque ou des écouteurs et de lancer cette musique en fond :
N’écoutant que mon instinct, je m’élance vers la fenêtre. Une silhouette est déjà en train d’essayer de s’enfuir en sautant de toit en toit. Cette personne est soit inconsciente, vu à quel point les tuiles sont glissantes, soit elle était là pour une bonne raison. Je n’ai qu’un seul moyen de le savoir. Je m’élance à sa poursuite en essayant de prendre le moins de risques possibles.
Je hurle vers lui, mon arme de service au poing :
« Inspecteur d’Etat ! Plus un geste ou je serai obligé de vous abattre ! »
Ça n’a que pour effet de le faire courir encore plus vite. Je ne peux pas non plus mettre mes menaces à exécution sinon je perdrai ma chance d’ouvrir quelques autres pistes sur cette affaire et peut-être même d’en apprendre un peu plus à propos de tout ça et de tout ce que ça implique. Il faut à tout prix qu’il fasse une erreur d’appréciation lorsqu’il posera de nouveau son pied sur ce toit glissant ou alors qu’il rate son saut sans pour autant faire une chute mortelle pour que je puisse l’appréhender. En espérant que l’erreur ne vienne pas de moi avant …
Mon champ de vision se rétrécit encore, tant et si bien que je n’arrive même plus à percevoir ce qu’il se passe autour de moi, trop concentré à poser mes pieds au bon endroit. J’ai maintenant l’impression de ne voir qu’à travers un tunnel étroit. Il n’est plus qu’à une vingtaine de mètres de moi.
La course se poursuit pendant ce qui me semble être des heures alors qu’il n’a dû se passer qu’une quarantaine de secondes. Ce que j’attendais se produit enfin. Le pied sur lequel il se réceptionne, glisse lamentablement sur le côté et son pied prend un angle bizarre au niveau de sa cheville. Le suspect se met à hurler et tombe sur le toit. Il essaie de se relever mais dans un énième cri se retrouve de nouveau au sol, sur ce toit.
Je me calme et m’approche plus tranquillement de lui, malgré les pulsations fulgurantes de mon cœur, le temps que l’adrénaline redescende. Comme un exutoire et une vengeance personnelle face aux risques qu’il m’a fait prendre, je prends appui de tout mon poids sur son pied qui fait maintenant un angle droit inversé par rapport à l’angle qu’il devrait avoir pour lui rapprocher les mains au bas de son dos et lui enfiler une paire de menottes qui se resserre automatiquement autour de ses poignets.
Il se met à beugler et finit par me supplier de libérer son pied. Impossible de le faire descendre du toit dans cet état sans l’abîmer plus. Je vais devoir faire appel à une patrouille en hélico pour le sortir de là. Via ma tablette, j’envoie ma position GPS et demande au central un hélico au plus vite. Une notification en guise de réponse apparaît instantanément sur mon écran : Temps estimé avant l’arrivée des renforts : 8 minutes.
Je vais pouvoir le cuisiner un peu entre quatre yeux en attendant …
Quelles sont les deux questions que je devrais lui poser en priorité ? (Possibilité de préciser une action à faire en parallèle).
(Merci de ne pas supprimer les commentaires des autres participants et de sauter une ou deux lignes pour différencier ce que vous écrivez de la personne précédente (quitte à rajouter des ——- pour faire la séparation)
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